A peine la communication lancée, que les commentaires et encouragements des internautes fustigent sur la page officielle du festival international des films de femmes de Cotonou. La première édition aura lieu du 13 au 17
septembre 2019 dans la capitale béninoise.
Par David Dolégbé
Tous, croient en ce projet et souhaitent le meilleur à Cornélia Glele , 22 ans, jeune réalisatrice béninoise et fondatrice d’ÉcranBénin, un blog qui promeut la culture du cinéma et met en lumière les productions locales et aussi l’association du même nom.
En effet, Cornélia souhaite augmenter l’impact de ces initiatives dans ce secteur et surtout mettre la femme au devant de combat. Cette raison l’a poussé à lancer ce festival dédié aux productions des femmes africaines. Nous apprenons d’ailleurs qu’elle rumine ce projet depuis belle lurette et aujourd’hui c’est un plaisir de le voir faire ses grands pas.
Il y a un an, elle expliquait l’objectif de cet évènement qui se veut le carrefour cinématographiques des femmes d’Afrique.
Notre but c’est de rassembler à Cotonou des femmes qui travaillent dans l’industrie du cinéma afin qu’elles partagent avec la population béninoise, leurs œuvres, leur quotidien, des formations (…)
Cet événement va permettre de booster le cinéma féminin au Bénin parce que très peu de femmes béninoises s’engagent dans le cinéma, il va permettre aux autres cinéastes du monde d’entendre parler du Bénin et pour certains d’y être pendant quelques jours.
Cornélia Glele sur Irawotalents.com le 21 novembre 2018
Quand le cinéma aborde les violences faites aux femmes
Pour grande première, le festival international des films de femmes de Cotonou se penche sur un problème que les femmes africaines ne cessent de dénoncer. Vous l’aurez compris, il s’agit ici de porter un regard sur la façon dont la thématique des violences faites aux femmes est abordée dans les œuvres cinématographiques en générale et féminin en particulier.
La programmation permet d’ailleurs cette dynamique car, les femmes sont invitées à présenter leur film au public du Bénin et au public des autres pays ayant fait le déplacement, tout au long du festival qui s’étend sur cinq jours.
Devinez qui sera la marraine de cette première édition ?
C’est Akissi Delta, réalisatrice et productrice qui sera la marraine de cette édition 2019. Le festival a porté son choix sur l’ivoirienne du fait, de son combat, son parcours et son implication à que femme d’abord et en tant que cinéaste. Elle a porté loin le cinéma ivoirien à travers la série Ma Famille qu’elle a produite.
D’ailleurs, Une soirée de deux heures est réservée pour présenter quelques films de la marraine du festival et pour permettre à cette dernière d’échanger avec le public.
Ciné tourisme : le coup de cœur de la rédaction
Visiter le Bénin pourrait être une joli prétexte pour faire le déplacement à l’occasion de ce festival. L’occasion est donnée de découvrir Ouidah, la ville historique du Bénin avec, la porte du non-retour, la route des esclaves, le temple des pythons, la basilique, le musée ZINSOU, les maisons coloniales et les meilleures attractions touristiques qui représentent fièrement l’ancien Dahomey.