Le mercredi 11 mai 2016, j’ai visité l’exposition de Boussou Hermann, artiste peintre.
Il n’y a pas longtemps je parlais de l’homme et de sa technique d’expression sur toile (Le pointillisme). Après avoir vu le tableau qui lui avait permit de remporter le prix MICHEL KODJO de la peinture, j’ai eu envie de parcourir tout son univers. Son exposition « Ton sourire, mon espérance » actuellement au Sofitel Hôtel Ivoire était donc l’occasion parfaite. Etaient présents à ce rendez vous, le Directeur de l’Hôtel, Monsieur Thierry Jaham, la marraine de l’exposition, Madame Filomena Lopes, et plusieurs autres personnalités et artistes. J’ai pu apercevoir l’artiste Djiré Mahé qui a qualifier le jeune homme de « révolutionnaire qui crée l’originalité ».

Hermann met  la condition des enfants en Afrique au centre de son travail. Tantôt innocents et heureux, tantôt enfants-soldats ou affamés, le bonheur de ces enfants est la quête qu’il semble poursuivre au fil de ses toiles. Le nom de de son exposition est d’ailleurs un indice frappant.
« Ton sourire, mon espérance »
Les tableaux de l’artiste sont lumineux, colorés, pétillants même. Chaque émotion y est exacerbée. J’ai quand même noté qu’il reprenait parfois des photographies déjà existantes et relativement connues, qu’il traduisait en peinture. Alors ne vous étonnez pas d’avoir une sensation de déjà vu en vous arrêtant devant certaines toiles, notamment « Africa Children » ou « La pensée ». J’ai échangé un moment avec Hermann. Et devinez quoi, il tire son inspiration de la musique de Dobet Gnahoré.
La pensée. Photo: Orphelie
Dobet Gnahoré est une chanteuse ivoirienne qui mêle musique traditionnelle et moderne.  C’est avec sa musique que Boussou Hermann peint. Il ne comprend pas vraiment la langue dans laquelle chante généralement Dobet, mais il ressent le rythme, il aime la voix et apprécie la douceur. Et puis la musique est un langage universel qui se trasmet par les émotions. « La pensée » est d’ailleurs la représentation de Dobet Gnahoré avec la technique du pointillisme.

Commandant Moriba. Artiste: Boussou Hermann Expo: Ton sourire, mon espérance.
Une photo publiée par Rythmes d’Afrique, Racines (@rythmafriq) le 17 Mai 2016 à 4h20 PDT

Pour conclure, je vous donne mes deux coups de coeur qui sont à l’extrême opposé l’un de l’autre, mais qui ensemble résumeraient bien une histoire ou une cause. Il s’agit de AFRICA CHILDEN et COMMANDANT MORIBA qui m’a d’ailleurs fait penser à Bourahima dans le livre « Allah n’est pas obligé ».

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