Si il est une rencontre littéraire amusante et originale à Abidjan, c’est bien Abidjan Lit. A la fois ouverte et intimiste, elle rend la littérature davantage accessible avec des échanges chaleureux et décomplexés.
En effet, avec Abidjan Lit, il est davantage question d’explorer des courants ou des tendances, que d’apprécier un livre en particulier. De cette façon, la discussion est un océan de possibilités, d’angles à aborder, de découvertes plus simplement et heureusement.
Pour illustration, La session 2 mettait au centre des des échanges, “Les mauvais genres”. Il était question pour les participants d’évoquer leurs lectures imprévisibles, insolites, ces œuvres qu’ont ne classe pas spontanément dans le rayon “littérature”. Il y a eu aussi la session 4 qui interrogeait les lecteurs : “Quel est votre classique ivoirien préféré ?”. Une question a priori simple qui a suscité un débat enthousiaste sur la définition d’un “classique de la littérature”.
Le fait est que ce rendez-vous a cette petite manie de soulever des points sur lesquels l’on ne s’arrête pas forcement au quotidien.
Pour la sixième rencontre, le collectif Abidjan Lit ne déroge pas à cette règle. Nous serons confrontés à des enfances, éventuellement des souvenirs.
La nostalgie est le propre de l’adulte. Elle ravit quand sa conséquence sur notre présent est positive, et intimide ou secoue quand elle nous rappelle une expérience heureuse que nous ne retrouverons plus. Ce vendredi 20 octobre, l’exercice de remémoration aura pour point de départ, le livre…
Enfances écrites. Voici donc le thème. Il s’agira de revenir sur ce livre qui relate une enfance, ou ces livres. Que vous ayez toujours votre livre ou pas, venez et exprimez vous, partagez pour les autres. Ce pourrait même être une thérapie, qui sait. Quoi de mieux que de retrouvez une enfance ? Celle du livre, ou la nôtre y liée ? Quoi de mieux que de retrouver son insouciance le temps d’une rencontre, en fin de semaine ? Et en bonus, vous ferez du bien à votre culture générale.
Surtout venez avec une personne de votre entourage qu’i n’aime pas lire. C’est gratuit, et il y a un cocktail à la fin.
C’est ce vendredi 20 octobre 2017 à la Rotonde des Arts, sis à la Galerie Nour Al Hayat au Plateau. Inscrivez vous ici pour confirmer votre présence.