Définitivement, la Côte d’Ivoire est entrain d’asseoir sa contribution au patrimoine culturel et historique de l’humanité.
Définitivement, la Côte d’Ivoire est entrain d’asseoir sa contribution au patrimoine culturel et historique de l’humanité. Apres Grand-Bassam, le Zaouli, ou encore les mosquées de style soudanais au nord du pays, c’est au tour du pagne tissé ivoirien d’être inscrit sur la prestigieuse liste.
De façon plus précise, c’est le savoir faire traditionnel lié à la fabrication du pagne tissé qui représente un trésor culturel pour l’humanité. Cette inscription permettra de mettre en place une politique spécifique de sauvegarde et de promotion.
Madame la Ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, s’est dite déterminée à rendre visible la richesse du patrimoine locale, lors d’une rencontre avec les acteurs des industries créatives et culturelles le vendredi 15 décembre à la Résidence de France.
le savoir-faire traditionnel du tissage des pagnes se caractérise par des techniques de tissage et des matières premières spécifiques. Les pagnes tissés par les communautés gouro, baoulé, malinké, sénoufo, koulango, nafana et abron sont confectionnés à partir de fils de coton teintés de différentes couleurs. Ils sont tissés en bandes étroites sur un métier manuel conçu par le tisserand, lesquelles bandes sont ensuite assemblées les unes aux autres pour former un pagne avec différents motifs.
UNESCO
A ce jour, de plus en plus de créateurs les utilises pour des événements traditionnels, mais également pour de la haute-couture ou du prêt à porter. C’est le cas de la marque Kignon, Diomys, de maroquiniers ivoiriens, ou de Cenack.