Culturiche prenait part à l’Abissa 2017 à Grand Bassam.
La fête traditionnelle est devenue incontournable et reçoit un monde fou sur la place de la cité historique au mois de novembre.
Par Orphelie Thalmas
L’apothéose est toujours aussi mouvementée, transformant ce qui était sensé être un hommage à la culture Nzima, en un festival propice à la beuverie et autres types d’excès. Mais la beauté et la chaleur prend toujours le pas et l’Abissa charme toujours autant, et même de plus en plus, une population jeune et diversifiée.
Au sujet de la perception de l’événement, les avis divergent. Quand certains louent le fait que la Culture puissent rassembler autant de monde, d’autres déplorent l’utilisation “excessive” qui en est faite par les marques et grandes entreprises sponsors ou partenaires.
Nous avons pris quelques avis de participants :
“Fantastique et surtout des mets très succulents”Fagbilé Abraham Ademola
“Les gens ne s’attardent plus sur le volet culturel,le partage de l’histoire, l’origine de l’abissa, la qualité et la signification des danses, les différentes familles qui sortent… Les gens en ont fait un festival de bière et de poulet pour ma part.” Franck Edja
“Moi j’y suis allé c’était la première fois et il n’y a rien a dire j’ai complètement adorée. Et pour tout dire je suis tombé amoureuse” Saran Sanogo
” Impressionné par la ville avant tout, et je crois que en terme d’activités ils auraient pu diversifier. Pour moi ce n’est pas un endroit pour activer des marques mais mettre la culture en avant, et les marques peuvent en profiter ensuite. C’était magique les lieux” Keyser Filip
“C’était très bien mais: le pagne de l’année dernière était beaucoup plus festif que celui de cette année, effectivement la présence des sponsors était un peu plus marquée du coup une fois sur place on avait un peu le sentiment que ça prenait le pas sur les activités culturelles. Aussi, communiquer un peu plus sur le chronogramme des activités culturelles aiderait à se retrouver ou l’avoir affiché sur des pancartes aux entrées du “village” permettrait peut être de se retrouver un peu plus. Sinon les tambours et la fanfare toujours aussi envoûtants” Christy Guédé
“J’ai trouvé qu’il y avait trop de monde qui n’y était pas pour l’aspect culturel mais pour picoler… le vieux Bassam un régal pour les yeux. J’ai trouvé un peu dangereux aussi ces maquis sur la plage. Tout plein de nageurs ivres à l’eau.” Yannick Koffi
Et vous, qu’en pensez vous ?
Reportage photo : Mac Daniel.