Il s’appelle Brice Romaric Esso. Ce jeune d’origines ivoirienne et burkinabé a passé la majeur partie de sa vie en Côte d’Ivoire. Ayant fait le tour du pays du Nord au Sud, il a développé un véritable attrait pour sa richesse culturelle. Il part en 2011 aux Etats Unis, la veille de la Crise post électorale ivoirienne. Il fera des études  en Business. Mais Brice est fasciné par l’art, la création. Il décide de développer cette passion.
Brice Esso
En 2012, il se lance. Il s’inscrit au Georgia state University a Atlanta. Il est très vite rassuré dans sa démarche. Son travail fait la couverture de magazines à Atlanta, apparaît sur des blogs réputés, et même sur le site de vogue Italie.
« Ça m’a encore encouragé a travailler d’avantage. »
Pour sa première exposition il présente une série de portraits. Il avoue d’ailleurs avoir développé une véritable complicité avec ce genre.
Aujourd’hui, ce jeune afro optimiste affirmé, se réconcilie avec la peinture et le dessin sans perdre son attrait pour la photographie. Il prépare une exposition à Abidjan, en Côte d’Ivoire avec comme message en fond, la sensibilisation des jeunes à travailler sans compter sur une aide extérieure.
Brice est déterminé et limite teigneux. Il s’acharne et ne lâche rien. Entretien…
– Comment un gars qui est arrivé seulement en 2011 aux USA et pris des cours sur place a pu en si peu de temps atteindre ton niveau et ton background?
j’ai bossé photo, j’ai mangé photo, j’ai dormi photo, je me suis amusé photo, pendant aussi longtemps que possible. Et je continue de le faire. seulement  maintenant il y a plus que la photo. Il y a la peinture, le dessin, le design. Actuellement je m’intéresse beaucoup au design industriel, à la création de produits.
Je touche à tout.
Mais au milieu de tous ces arts, tu comptes bien te caler sur un en particulier?
Non du tout! Je vois la vie comme un un grand mélange homogène. Les matières telles que les math, physiques, biologie, psychologie que j’ai appris me permettent de m’exprimer plus librement en art. Je pense qu’on se torture à vouloir tout séparer. je ferai ce qui me semblera être un challenge. J’irai là où mon intérêt sera.
Donc tu n’as pas un domaine que tu affectionnes particulièrement et dans lequel tu souhaites exceller?
la photo, le dessin, la peinture, la musique, la philosophie, l’économie…Tout est connecté. le cerveau humain est trop puissant pour qu’on le limite.
Tu n’as pas peur de te disperser?
Si tout est un comment te disperses tu?
Evidemment! (Rires) Il y a des devanciers qui te servent de modèles?
oui beaucoup, et dans différents domaines. Steve job, Bill gate, Elon musk, Tony robbins, Kanye west… En fait toutceux qui ont eu une vison tellement vrai qu’absurde et qui ont fait changé l’âge dans lequel ils vivent.
Je touche à tout.
Qu’est ce qui prime dans ton travail d’artiste?
L’émotion. Mais sincèrement en tant qu’artiste je fais ce qui m’enchante au moment ou je le fais parce que je ne regarde pae trop mon propre travail de façon analytique.
Tu as des principes dans ton travail?
La qualité avant tout, et à tous les niveaux. Contexte, production, présentation… tout doit être bien fait. Il faut qua quand j’ai fini un travail,  même si tu ne comprends pas ou n’aime pas, tu te dises « au moins il y a mis de l’effort ».
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