Joana Choumali est émue aux larmes ce mercredi 13 novembre 2019 alors qu’elle se présente sur la scène du Victoria and Albert Museum à Londres. La nouvelle est énorme : Elle est la lauréate de la huitième édition du Prix Pictet. Le Jury a succombé à sa série de photographies « ça va aller ».
Orphelie Thalmas
C’est à l’occasion de la foire Akaa 2017 que nous découvrons « ça va aller ». Avec cette série, l’artiste prend un certain virage artistique. La technique est inédite – de la broderie sur photo – et le rendu poétique. >>> https://culturiche.com/2017/11/12/joana-choumali-son-virage-artistique-a-akaa/
Doté de la somme de 92000 Euros, le Prix Pictet récompense le photographe qui se serait le mieux illustré dans le thème imposé. Pour cette année 2019 donc, c’était « Hope », en référence à l’espoir porté par le Prix qui s’investit pour le Développement durable.
Je me demandais comment les personnes qui étaient à Grand-Bassam faisaient pour guérir, comment elles pouvaient arriver à se relever après un tel événement. Je suis donc allée à Bassam faire des photos de la ville
Joana Choumali dans notre interview de novembre 2016
« ça va aller » fait référence au drame terroriste survenu dans la vile de Grand-Bassam en 2016. Elle admire l’après en dressant un tableau documentaire et apaisé de la ville où sa broderie apporte du rêve et de l’espérance. On y ressent la vie reprendre son cours et discerne l’influence de la photographe qui brode ses aspirations pour la population meurtrie.
Soulignons que Joana Choumali est le premier lauréat africain du Prix.