La sphère artistique ivoirienne tombait des nues le 2 novembre 2017. Le jeune peintre Privat Dago rendait son dernier souffle dans la fleur de sa carrière. Celui dont l’oeuvre fut la première achetée lors de l’exposition “Une toile pour sauver l’enfant”, encore en cours au Sofitel Hôtel Ivoire, a déposé le pinceau à jamais.
Ses paires et amis des Beaux Arts d’Abidjan ont exprimé leur désarroi face à cette perte. Le travail de Privat se faisait remarquer de plus en plus. Il était prometteur.
Au plus fort de la détresse, une consœur artiste a tenu à honorer sa mémoire :
“J’entends souvent dire qu’on dit toujours du bien de ceux qui sont partis. Mais j’aurais tellement aimé que cela n’arrive pas maintenant. Seulement vingt-deux (22) ans et tu étais excellent. J’ai juste mal de n’avoir pas pu te le dire en personne. J’aimerais tellement faire quelque chose… Ta famille des Beaux-Arts d’Abidjan vient de perdre “quelqu’un”. Tu aurais été grand. Je trouve injuste qu’à l’heure où j’écris ces mots, on enterre un talent. Mais j’espère que plusieurs verront ce que je vois à travers tes œuvres: L’innocence, l’insouciance, la joie de vivre , les moments de qualité, le soleil… C’est ce dont je veux me rappeler parce que la réalité est trop cruelle. Le soleil dans tes yeux, dans ta peau, dans tes cheveux et le soleil que tu faisais briller avec ton pinceau dans tes magnifiques toiles. Nous ne t’oublions pas. Le kosso ne t’oublie pas. Les kossovards disent juste qu’un vrai artiste les a devancés. Tu va nous manquer petit frère. “ Liliane-Elodie