Aboudia
Une chose que j’ai retenu en sortant de l’exposition de Aboudia, c’est qu’il a une signature. Un style qui l’identifie parmi des milliers de tableaux. Et ça ce n’est pas rien. Une chose que je retiens encore de ma soirée du vendredi 26 septembre, c’est que j’ai encore beaucoup à apprendre, à comprendre, ou que je dois apprendre à ne pas comprendre. En effet si le thème phare de l’exposition « nouchi city » du peintre Aboudia est la ville d’Abidjan, la vie urbaine, je ne l’ai vraiment ressenti que dans l’installation.
La vie urbaine exprimée par son pinceau.
Certes les peintures géantes exposées à la Galerie Cécile Fakhoury mettent en scène des personnages entremêlés parfois crispés, parfois rieurs, et rappellent l’agitation citadine, mais il n’y a que cett aspect de la ville qui semble revenir  dans chaque tableau. La même scène, la même représentation à chaque peinture. Mon regard d’amateur recherche  une nouveauté d’un tableau à un autre sans réussir à la trouver. Mais faut-il chercher ce que l’on espère, quand c’est l’artiste qui vous impose son regard ? Car il s’agit ici de l’expérience du peintre.
Une ambiance originale
Mais je suis têtue. Alors je m’attarde sur les couleurs. Et là je ressens la ville multiculturelle: Le mélange fou des couleurs qui produit un résultat puissant et harmonieux. A choisir, j’aurais penché pour les collages de Aboudia où revient assez souvent des statuettes, des formes nues, africaines et traditionnelles et le mot « Abidjan ». Et puis disons le nous, Abidjan c’est bien ça: Un sacré mélange d’urbain et de rural, un environnement saturé par des individus, des combattants ou des vaincus, des véhicules, Une beauté au milieu de tout ce « bordel » (Pardonnez le langage) au final.  Mais Abidjan est aussi ce que nous vivons personnellement. Aboudia nous l’a présenté comme il la vit et la perçoit.
Nouchi City
Mon coup de coeur restera en tout cas l’installation de circonstance. Ce décor recréé à coup d’étal de médicaments traditionnels, de petit maquis, de wôyô ( Ambiance musicale typiquement ivoirienne), ou de petits vendeurs de lotus… C’est ce que j’aime avec la Galerie. Cette façon de « jouer le jeu » à chaque exposition, cette implication.
Une installation originale.

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