Sœurs ennemies, c’est la série télévisée qui fait parler d’elle en Côte d’Ivoire.

En effet, impossible d’être à Abidjan, la capitale économique ivoirienne et de ne pas avoir vu ou entendu parler de cette série. Bande annonce en boucle, sur les médias, articles dans les revues spécialisées et les journaux, publications sur les réseaux sociaux, notamment Twitter et Facebook… Bref, tout est mis en œuvre par les producteurs de ce film pour permettre aux uns et aux autres de le découvrir.
La première diffusion de cette série a eu lieu le dimanche 10 janvier 2016 à 20h50 sur la télévision nationale ivoirienne, RTI1. Personne n’a voulu manquer à ce Rendez-vous.
Que dire de ce nouveau film qui est une coproduction entre Originale Entertainment de Erico Séry et le groupe RTI? Intrigue, jeux d’acteurs, son, images, montage…

Après 26 min de visionnage, tout le monde reste unanimes sur une chose : la qualité des images est extraordinaire, on pourrait dire du ‘’high level’’ d’origine ivoirienne. Pour le dire simplement, on a eu droit à de très belles images, qui procurent du plaisir à regarder la télévision.
Même si, à ce stade, toutes les armes nécessaires ne sont pas données pour émettre un avis sur la composante la série, il y a une chose importante dont on ne pourrait pas ne pas en parler. Il s’agit des mouvements de caméra.
Au cinéma, il y a plusieurs techniques de prises de vues, avec des styles différents. Et ces styles, peuvent être assez particuliers d’un réalisateur à l’autre; n’empêche, le langage cinématographique reste universel.
Cependant on a eu vraiment du mal à comprendre les mouvements de caméra utilisés de façons abusives et insignifiantes dans plus de 75% de la durée du 1er épisode, et souvent, très mal utilisés

 

Les panoramiques, le travelling et le zoom servent à communiquer quelque chose de précis : pôle personnage, situation de lieu, trajectoire, description, focus… Mais dans « Sœurs ennemies », à des moments donnés, on se demande quel est l’effet recherché avec ces mouvements de caméra ?
Après avoir demandé l’avis d’un amoureux du cinéma sur le film, il s’insurge : « A un moment donné j’avais mal aux yeux, car les images obligeaient les yeux à bouger à tout moment ».
Tout ceci pose la problématique suivante : Une belle image est elle synonyme d’un bon film ?
Les épisodes suivants nous permettront de répondre à cette question fondamentale.
Quant au sujet du film, l’histoire, le jeux d’acteurs, le son, le montage… nous vous donnons un autre rendez-vous pour en parler avec les moindres détails, et répondre aux questions laissés en suspend.
 Isabelle Christiane, Etudiante en cinéma à l’ESAV Marrakech

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