Le 30 avril c’est la journée mondiale du Jazz. En Côte d’Ivoire elle sert de cadre à des festivités de qualité. Parmi elle, il y a l’Emoi du Jazz, festival qui a su se démarquer par sa constance et sa consistance. Cette année il se tiendra du 1er au 5 mai avec un lancement bon chic bon genre, le 30 avril, dans la ville de Grand-Bassam.

Ce rendez-vous est l’héritage de l’illustre musicien ivoirien Dez Gad, mais il puise aussi sa pertinence dans le lien fort entretenu entre la Côte d’Ivoire et le Jazz avec Abidjan en haut lieu du genre.

Par Orphelie Thalmas

Le Jazz des ivoiriens

Ici nous évoquerons le Jazz typiquement ivoirien et l’engagement d’ivoiriens pour le Jazz.

Le Jazz ivoirien est la fusion du Jazz classique avec les rythmes et dialectes de la Côte d’Ivoire. Il a fait les beaux jours de la musique dans les années 80 à 2000 avec des groupes de musiciens comme Awana, Wognin Pédro, Bailly Spinto, Luc Siguy, ou encore Paco Sery. Mi révolté de Serges Kassi ou Doucy du groupe Woody se laisse séduire par le Jazz qu’il assaisonne avec de l’épice ivoirien. Parfois la mélancolie des accords propres au Jazz rencontre avec harmonie ceux des chants solennels traditionnels comme les chants funéraires ivoiriens.

L’engagement d’ivoiriens pour le Jazz a fortement contribué à la place que ce genre musical plus élitiste que populaire occupe. D’ailleurs le nombre d’aficionados grimpe, les promoteurs et annonceurs sont davantage déterminés à s’y investir. C’est le cas de la banque BICICI, de la société de téléphonie ORANGE, ou des compagnies aériennes AIR CÔTE D’IVOIRE et AIR FRANCE.

Des pionniers ont posé les fondations en décidant d’ouvrir des enseignes qui ont servi de quartier généraux où les bands ont évolué et inspiré, ou formant des groupes. C’est la cas de Dez Gad et Luc Sigui guidé par la passion, faisant fi de l’intérêt pécuniaire.

Ils représentent des symboles du Jazz en Côte d’Ivoire, et ont certainement impulsé les événements de grande envergure qui s’épanouissent à Abidjan, la capitale économique.

Des événements de grande envergure

Abidjazz, Emoi du Jazz, Ivoire Jazz Night… Et tous ces événements ramènent du public. Le plus beau est la qualité de ce public. Il est de plus en plus homogène, avec des seniors et des juniors, issus d’une diversité de classes sociales.

En 2016 l’américain Marcus Miller donnait un concert au Sofitel Hôtel Ivoire.

Le Marché des Arts du Spectacle d’Abidjan consacre une soirée au Jazz avec en 2016 avec Ray Lema, Paco Sery, et Miss Nelson, et en 2018 Isaac Kémo, Luc Sigui, et Paco Séry.

Au quotidien, divers enseignes à travers les communes d’Abidjan consacre des soirées au Jazz, et là, reçoivent des puristes.

 

 

Sources :  Abijazz, Wikipédia, Afrisson

 

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