Du 5 au 7 Avril 2018 s’est déroulée, à Abidjan, la deuxième édition du festival international de slam dénommé BABI SLAM qui a vu la participation de représentants de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la France, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, du Cameroun, du Maroc , de l’Allemagne et de l’Afrique du sud.
Par Luc Kouassi
Le festival a débuté le Jeudi 5 Avril avec une conférence inaugurale à l’institut Goethe d’Abidjan sur le thème : l’immigration clandestine , suivi d’un flash slam (slam en pleine rue ou espace public en mode freestyle).
Plus tard dans la soirée aux environs de 20 heures, place au spectacle d’ouverture toujours à l’institut Goethe. La poésie des quatre coins du monde s’est exprimée pour que la magie opère.
Le vendredi 6 Avril, deuxième jour du festival, était l’occasion de visiter le centre Eulis, bibliothèque située à Yopougon. Au programme, des masters class avec les enfants car le slam c’est aussi la transmission de valeurs à travers la poésie.
Nous voulons éduquer les enfants avec la poésie. BEE JOE, président du collectif AU NOM DU SLAM.
20 heures. C’est la grande nuit du slam à l’Institut français. Sur scène se succèdent les poètes de tous horizons, de toutes langues au grand plaisir du public venus nombreux se délecter des vers et proses de ces poètes urbains. Les textes sont forts et poignants. Des questions telles que le terrorisme, la cause des femmes, la politique, la protection de l’enfance… sont à l’ordre du jour.