L’Emoi du Jazz by DEZ GAD était à son comble ce vendredi 4 Mai 2018 à l’université FHB de Cocody. Pour cette 4ème journée, étaient à l’affiche, la reine mère Wêrê Wêrê Liking et Yilian Canizares. Pour cette dernière, c’est une expérience inédite. Contrairement à Wêrê Wêrê Liking qui vit en Côte d’Ivoire, la chanteuse cubaine découvre le pays. En fait, elle découvre l’Afrique.

Par David Dolégbé

Son violon à la main, belle comme une fleur et vêtue d’une belle robe aux couleurs panafricaines, Yilian Canizares s’est présentée au public toute souriante et confiante. Après quelques mots de salutations dans un français quasi-correct, la jeune hispanique a laissé place à sa voix suave, rythmée d’instruments typiques à la culture Jazz. Saxophone, trompette et piano pour accompagner des paroles inspirées d’icônes de la musique cubaine. Avant chaque interprétation, elle ne manque pas de faire une dédicace à ces illustres artistes disparus, en expliquant notamment l’histoire qui l’a lie avec chacune de leurs sonorités.

Sur scène Yilian Canizares vit et ressent ce qu’elle chante. Sa gestuelle, ses pas de danse et la complicité qu’elle entretient avec son violon montrent la profondeur de sa musique et les valeurs qui s’y dégagent.

Wêrê Wêrê Liking avec qui elle partageait ce moment jazzifié l’a rejoint dans les dernières minutes de sa prestation pour l’encourager dans cette performance. Les deux femmes se sont amusées à improviser des notes avec leurs deux noms respectifs. On dira tout simplement en français ivoirien qu’elles se sont « spotées » pour manifester que du love, au bon gré du public. Cet instant montre tout le sens du thème de cette édition de ce festival : Parfum de femme.

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